Résumé/traduction des vidéos.
Des millions de Livres Sterling sont dépensées chaque année au Royaume-Uni, d'énormes budgets publicitaires destinés à attirer des visiteurs dans les stades pour parier sur les courses de Lévriers... 25% de la totalité des paris en Grande-Bretagne sont misés dans les cynodromes, générant près de 2 billions de Livres de gains... Ce que les Britanniques appellent "Spend a night at the dogs" est une sortie typique, les gens se retrouvent pour dîner au stade, les courses et les paris en toile de fond, sans se soucier de ce que cache en réalité leur distraction à priori innocente...
Interview de Karen Schultz, dans l'East Yorkshire elle gère un refuge qui accueil 80 Greyhounds réscapés, son unique but est de, jour après jour, se battre pour faire survivre sa structure, elle fait partie du nombre croissant de personnes se souciant du devenir des Greyhounds durant et après leur courte "carrière". Elle évoque tristement ces Lévriers qui sont portés aux nues quand ils gagnent et aussi vite rejetés par leur "propriétaires" quand ils commencent à perdre... et le sort qui attend tous les coursiers qui ne sont pas ou plus assez rapide est sans équivoque, la mort.
Intervention d'un "charmant" monsieur selon qui les allegations des groupes de pression se souciant du bien-être des Greyhounds de course seraient... sans fondement...
L'exploitation commence dès le jour de leur naissance, 90% des Greys sont produits en Irlande, 25.000 sont enregistrées chaque année, 9.000 courent sur les piste Britanniques, une grande quantité des chiots ne quittera jamais l'endroit qui les a vu naître. Témoignage d'une ex-employée d'un élevage des Mid-Lands : les chiots qui ne sont pas jugés aptes sont éliminés, soit environ 1/3 de la production, sur les 25.000 naissances enregistrées des milliers seront tués avant d'avoir atteint l'âge d'un an pour la simple raison que l'entretien d'un Greyhound revient à 2.000 £ par an, si il n'a pas l'etoffe d'un champion, au pire, 20 £ suffiront pour se débarasser de lui...
Interiew de Paddy Sweeny (vétérinaire). La majorité des éleveurs sont dans le business uniquement pour l'argent, un Grey qui ne rapporte rien n'a AUCUN intérêt.
La communauté européenne encourage cette surproduction en distribuant près d'1 million de Livres pour soutenir l'élevage en Irlande.
Interview de David Haywood (ex-entraineur et éleveur), il explique que les Greyhound n'ont aucune vie entre le chenil et les aller-retour au stade. D.H. évoque ensuite les méthodes d'entraînement employées pour que les Greyhounds soient motivés par le leurre mécanique, il est très courant des les exciter avec des lapins vivants (blood-training). Ces pratiques sont totalement interdites et punies par la loi de peines d'emprisonnement leur utilisation constitue cependant un véritable secret de Polichinelle dans le milieu.
Retour à David Sweeney faisant un démonstration pour illustrer son propos sur les blessures qui surviennent en course. Selon lui 10% des Greyhounds qui sont engagés dans chaque course vont réaliser leur performance avec une blessure déjà connue (gros-doigt, tendon lésé, articulation douloureuse).
Afin de pouvoir les faire courir avec des blessures, des analgésiques achetés au marché noir leur sont administrés.
Interview, monsieur sympatique n°2 qui explique que dans une industrie aussi vaste que celle des courses de Lévriers, il est inévitable que des tricheurs tentent de se glisser, selon lui, un très faible pourcentage, les autorité de régulation faisant de leur mieux pour lutter contre ces pratiques frauduleuses.
Les produits employés sont de la cocaïne, de la déxédrine, du PCP et, bien entendu, des anabolisants.
Un Greyhound vit en moyenne 14 ans, sa carrière ne dure au maximum que 4 années, se pose alors le problème de la gestion de ces milliers de jeunes retraités. Inteview d'un employé de refuge : bien trop souvent les refuges sont sollictés pour pratiquer des euthanasies. Il n'est pas rare de trouver des Greyhounds qui ont été battus à mort, et abandonné dans des endroit reculés, les oreilles sectionnées afin d'éviter l'identification du propriétaire, on se débarasse également d'eux en leur injectant des produits nocifs qui les font mourir dans d'atroces souffrances.
Les Greys sont également utilisés dans des laboratoires de vivisection et autres écoles vétérinaires (images provenant d'un laboratoire américain). En 1992, 55 Greyhounds on été déclarés comme sujets de laboratoire en Grande-Bretagne.
Avant la fermeture des cynodromes en Espagne, des milliers de retraités étaient exportés pour y être exploités jusqu'à un âge avancé, dans des conditions terribles. En 1992 une enquête avaient été initiée pour faire le point sur les conditions de détentions de ces Greyhounds. Selon monsieur sympatique n°2, suite à cette enquête des recommandation avaient été faite à l'Espagne et ces recommandations auraient été appliquées... monsieur sympatique n°2 a beau cligner des yeux en soulignant que la situation en Espagne est sous surveillance et qu'elle ne fait que s'améliorer, il ne peut qu'admettre (avec une mimique en coin soulignant combien il n'en a à rien a faire en réalité) qu'il n'a lui même jamais mis les pieds dans un chenil Espagnol pour vérifier que tout se passe si bien là-bas...
Caméra cachée en Espagne : La voix off souligne que cet endroit est hautement surveillé pour éviter les intrusions, les images révèlent que les recommandations n'ont absolument pas été mises en oeuvre, par exemple les les Greyhounds doivent être transportés dans des cages pour aller du chenil au stade (on les voit sauter librement à l'arrière d'une camionette, sans colliers ni muselières), les Greyhounds dorment sur des planchers alors que les recommandations préconisait que les cages soient équipées d'un minimum de couchage... Les instances Espagnoles s'étaient pourtant engagées par écrit à respecter toutes les recommandations, mais aucune seconde inspection de contrôle n'a jamais eu lieu... Les conditions de détention découvertes par la caméra cachée révèlent des Greys en mauvais état, enfermés 23 heures par jour dans des cages d'un mètre carré, beaucoup sont sévèrement dénutris et certains errent dans le chenil sans muselière à la recherche de nouriture. 1/2 par jour ils sont tous regroupés dans un enclos, ce qui engendre de nombreuses bagarres, les gardien les séparant à l'aide d'un jet d'eau.
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Où passent donc tous les Greyhounds qui disparaissent ? Rien que dans la petite ville de London Dairy environ 200 Greyounds sont euthanasiés... chaque année...
Des charniers sont découverts régulièrement en Grande-Bretagne et aux USA...
Conclusion de Karen Schultz, "Ce sont des êtres vivants pas de simple machines à courir... Il faut que quelque chose se passe, ils donnent tout et ne reçoivent rien"...
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