Lévrier Greyhound - Nouvelles rassurantes de Casablanca.



La parution en mars dernier d’un article alarmant relatant les difficultés financières liées à l’augmentation des taxe auxquelles le cynodrome de Casablanca devait faire face avait éveillé mon attention faisant naître une réelle inquiétude quant au devenir des quelques 300 Greyhounds vivant sur ce complexe si jamais une fermeture soudaine devait être envisagée. J’avais donc alerté la totalité de la «communauté Lévrier» afin que le problème puisse être anticipé et que nous ne soyons pas confronté dans l’urgence à une situation difficilement gérable. Jérôme de Rochecouste, propriétaire du lieu a donc été contacté et ce dernier à invité John Mottern (Greyhound Friends, USA) et Anna Clements (SOS-Galgo, ESPAGNE) à venir visiter ses Grey lors d’une rencontre au cynodrome.

Dès leur arrivée, les deux visiteurs voyageant sous l’égide de l’ AEGA (American European Greyhound Alliance ) furent immédiatement soulagés de constater que l’état sanitaire des équipements et des Greyhound était satisfaisant. Certes les niches sont petites, mais pas inadaptées. chacune d’entre elles est garnie de paille. Un point pourrait toutefois être amélioré au niveau de l’eau car des distributions régulières sont organisées mais les Greys n’y ont pas accès à volonté ce qui est regrettable sous un climat aussi chaud.

Sur place des employés sont affectés au bien-être des Lévriers se chargeant du nettoyage des chenils, de la préparation de la nourriture et des soins divers à leur apporter. Anna et John ont pu également voir une portée de futurs athlètes mais ils n’ont pas eu l’opportunité de visiter les retraités qui sont en résidence à l’extérieur de la ville bénéficiant des mêmes attentions que ceux logés au cynodrome. Tous les Grey naissent à présent sur place, Jérôme de Rochecouste n’ayant plus recours à des importations Irlandaise comme cela pu être le cas par le passé.

La piste Marocaine est recouverte d’un épais terreau, ce type de surface souple limitant au maximum les risques de blessures. Pas de concurrence dans la région, Casablanca est la dernière piste en activité en Afrique ainsi la pression qui existe à bien d’autre endroits de par le monde pour faire courir les Greyhounds sur des surfaces toujours plus rapides et dangereuses est éliminée.

Même si Jérôme de Rochecouste tente actuellement de faire annuler cette fameuse taxe Gouvernementale sur les paris dont l’augmentation à fait passer cette entreprise de «rentable» à «en difficulté», il est évident que le déclin est entamé et bien qu’aucune fermeture ne soit envisagée dans un avenir proche le rapprochement international initié par cette visite est salutaire car il pourrait déboucher sur le placement, dans un premier temps aux USA, de certains des retraités de Casablanca.

Tous reste à organiser mais le premier pas est fait et c’est exactement le but recherché : prendre les devants et trouver sereinement, en amont, des solutions à une situation certes pas idéal (la vie de Grey en chenil dans un cynodrome) mais cependant bien réelle avant que celle-ci ne devienne désespérée et incontrôlable comme ce fut le cas à Rome ou à Barcelone...

Un très grand merci à John Mottern pour sa confiance, le rapport et les photos qu’il a bien voulu me confier pour accompagner cet article.


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Sans oublier Anne FINCH, sans qui rien ne serai ainsi.

GALGOS de-ci, de-là...

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