La Galerie Canesso sera présente à la Biennale des Antiquaires 2008 à Paris qui aura lieu du 11 au 21 septembre 2008. Elle exposera un superbe "Portrait de Lévrier" par Michelangelo Campidoglio.
Portrait d’un Lévrier avec un chiot sur fond de paysage de Michelangelo Pace, dit Il Campidoglio.
Les archives Chigi, publiées par Vincenzo Golzio en 1939, ont été fondamentales pour reconstruire l’activité de Michele Pace comme peintre d’animaux. Jusqu’alors connu uniquement pour ses natures mortes, il était tombé, depuis le xviiie siècle, dans un quasi-oubli. Pourtant, ces documents viennent témoigner d’une intense activité pour le cardinal Flavio Chigi (1641-1693), qui lui commanda, entre 1658 et 1666, de nombreux tableaux de Lévriers pour ses résidences à Rome et dans ses alentours. De fait, en 1664-1665, Michele Pace exécute pour ce grand mécène, un ensemble de quatre tableaux représentant ses Lévriers pour décorer une salle au rez-de-chaussée de son palais d’Ariccia, toujours in situ, avec en arrière-plan ses différentes propriétés de campagne où il s’adonnait à sa passion pour la chasse. Ces Portraits de Lévriers, publiés en 1966 par Italo Faldi avec d’autres toiles de l’artiste et de son fils Giovan Battista Pace (1650-1699), attestent de la volonté du peintre de porter ce genre à sa plus haute expression. Depuis, d’autres sont apparus, venant confirmer la validité des multiples mentions de paiements à Michele Pace pour des portraits de Lévriers « dal naturale », parfois avec plusieurs chiens sur la même toile, leur nombre étant précisé et pouvant aller jusqu’à douze.
Le Portrait d’un Lévrier avec un chiot sur fond de paysage est apparu à une date récente, lorsqu’il fut présenté en 2003 par Francesco Petrucci lors d’une exposition au Palais Chigi d’Ariccia. Il est catalogué avec deux autres toiles sur ce même thème, aux dimensions sensiblement comparables et similaires par la pose à l'arrêt de l’animal, aujourd’hui dans la collection Luigi Koelliker de Milan. Le lévrier brun est peint devant un paysage vespéral et ne se laisse en rien distraire par le petit chien caché dans une sorte de niche, en bas à droite, et qui regarde craintivement vers ce dernier. L’artiste semble s’être fait une spécialité de ces portraits animaliers conçus all’aperto, conception qui vaut aussi pour ses natures mortes, et qui lui permettent de transcrire les contrastes changeants de la lumière suivant le moment de la journée. Ici, les rayons du soleil couchant viennent ciseler le contour des pattes du chien et illuminer son poitrail et sa tête. Les caractéristiques stylistiques du peintre s’expriment par son faire large à la palette vibrante de matière, bien apparent dans les rehauts de couleur claire sur le sol et sur le tronc d’arbre à gauche.
Les archives Chigi, publiées par Vincenzo Golzio en 1939, ont été fondamentales pour reconstruire l’activité de Michele Pace comme peintre d’animaux. Jusqu’alors connu uniquement pour ses natures mortes, il était tombé, depuis le xviiie siècle, dans un quasi-oubli. Pourtant, ces documents viennent témoigner d’une intense activité pour le cardinal Flavio Chigi (1641-1693), qui lui commanda, entre 1658 et 1666, de nombreux tableaux de Lévriers pour ses résidences à Rome et dans ses alentours. De fait, en 1664-1665, Michele Pace exécute pour ce grand mécène, un ensemble de quatre tableaux représentant ses Lévriers pour décorer une salle au rez-de-chaussée de son palais d’Ariccia, toujours in situ, avec en arrière-plan ses différentes propriétés de campagne où il s’adonnait à sa passion pour la chasse. Ces Portraits de Lévriers, publiés en 1966 par Italo Faldi avec d’autres toiles de l’artiste et de son fils Giovan Battista Pace (1650-1699), attestent de la volonté du peintre de porter ce genre à sa plus haute expression. Depuis, d’autres sont apparus, venant confirmer la validité des multiples mentions de paiements à Michele Pace pour des portraits de Lévriers « dal naturale », parfois avec plusieurs chiens sur la même toile, leur nombre étant précisé et pouvant aller jusqu’à douze.
Le Portrait d’un Lévrier avec un chiot sur fond de paysage est apparu à une date récente, lorsqu’il fut présenté en 2003 par Francesco Petrucci lors d’une exposition au Palais Chigi d’Ariccia. Il est catalogué avec deux autres toiles sur ce même thème, aux dimensions sensiblement comparables et similaires par la pose à l'arrêt de l’animal, aujourd’hui dans la collection Luigi Koelliker de Milan. Le lévrier brun est peint devant un paysage vespéral et ne se laisse en rien distraire par le petit chien caché dans une sorte de niche, en bas à droite, et qui regarde craintivement vers ce dernier. L’artiste semble s’être fait une spécialité de ces portraits animaliers conçus all’aperto, conception qui vaut aussi pour ses natures mortes, et qui lui permettent de transcrire les contrastes changeants de la lumière suivant le moment de la journée. Ici, les rayons du soleil couchant viennent ciseler le contour des pattes du chien et illuminer son poitrail et sa tête. Les caractéristiques stylistiques du peintre s’expriment par son faire large à la palette vibrante de matière, bien apparent dans les rehauts de couleur claire sur le sol et sur le tronc d’arbre à gauche.