Lévrier Greyhound - Les affaires de drogues se succèdent.


Un tout récent rapport sur le dopage dans le sport a révélé que la cocaïne est régulièrement utilisée par certains propriétaires et entraîneurs de Lévriers en Irlande du Nord.

Huit d’entre eux ont déjà été condamnés à payer une amende après que leurs Greyhounds aient été testés positifs à la présence de substances prohibés dans leurs organismes, y compris des drogues de classe A. Les drogues de classe A sont les plus nocives, ce sont celles auxquelles s’appliquent les sanctions les plus sévères. Cette catégorie comprend, entre autres, l’héroïne, la morphine, la méthadone, la cocaïne, l’opium, l’ecstasy, ainsi que les hallucinogènes tels que le LSD. Elle comprend également le cannabis liquide (huile de hachisch), le cannabinol et ses dérivés.
Un propriétaire de la ville de Lisburn a dû restituer le montant du prix remporté par son coursier et payer une amende de 1.000 €, les tests effectués postérieurement à une course à Lifford s’étant avérés positif à la cocaïne.

Ce premier rapport, issu d'un nouvel observatoire indépendant de la République Irlandaise, a également cité le cas d’un amateur du Comté de Donegal verbalisé (250 €) en avril de cette année suite à la découverte de traces d’Ecstasy dans le sang de son Lévrier. C’est la première fois qu'un animal a été testé positif aux benzylpipérazine depuis leur ajout, l'an dernier, à la liste des substances interdites par l'Agence mondiale antidopage.

Plus de la moitié de toutes les infractions pour dopage mis en évidence dans le rapport ont été commises par des individus en Irlande du Nord.

Début 2007, poussé par la pression des attaques répétés des groupes de rescue et cherchant, par n’importe quel moyen, à faire valoir un semblant d’éthique, l’Irish Greyhound Board (Bord na gCon) reconnaissant sa propre incapacité à gérer en interne cet épineux dossier, a annoncé la mise en place d’un comité de contrôle indépendant présidé par Kevin Heffernan, ancien directeur du football de Dublin, afin d'enquêter et de prendre des mesures contre toute personne reconnue coupable de dopage de Lévriers.

Espérons que ces enquêtes porteront leurs fruits et feront avancer la cause des Grey de course.


Il est insoutenable d’imaginer ces pauvres animaux balancés dans leurs minuscules cages aussitôt les courses terminées, en proie aux terrifiants effets secondaires du BZP : psychose, insuffisance hépatique, attaques cardiaques, vomissements, sauts d'humeur, nausées et anxiété.

Sources : BBC - The Irish Independant - RSPCA.

GALGOS de-ci, de-là...

Besoin d'une information ?

Tél. : 09.54.39.84.36.

Mob. : 06.11.80.35.14.

Accès aux articles